"Nous sommes ce que nous contemplons" disait le philosophe Plotin. Ainsi, la contemplation de ce que nous pensons être nous installe dans cette identité là, c'est comme ça... Il arrive un âge où l'on s'attarde sur les images de ce que nous avons vécu, de ce que nous sommes, de comment nous vivons, et alors, la vision se précise, se corrige d'elle même et nous avons quelques chance de le devenir enfin. Nous comprenons alors que le passé n'existe plus, que le futur est bien quelque part, que s'attarder sur l'un, comme sur l'autre, nous prive du trésor du moment que nous sommes en train...

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