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09/10/2010

Brasserie du Pont à Melun

Vendredi 8 octobre à 19h, je rentre chez moi en trombe à la sortie du boulot, une journée riche et chaude... Le temps est pareil.

Juste le temps de charger la voiture. "Tu manges ?" me lance septique Catherine. Effectivement, j'avale un sandwich salade rillettes. La clé dans le contact allume le moteur et la radio. Un crooner se lâche sur radio Jazz depuis ses années quarante. Je roule vite mais pas trop. Arrivé à la Brasserie du Pont, Claire nous accueilles, des oreilles de "Minnie" au dessus de la frange. Cette fille est géniale de spontanéité. "Bonjour, ça va ? Où veux tu que je m'installe ?". Et c'est parti. Le temps que je positionne et branche le matos, Cath range la voiture. Carole arrive. Ca colle de suite avec Claire et se retrouve, elle aussi, avec des oreilles de Mickey sur la tête. L'ambiance est déjà fun... Les copains arrivent quasiment tous en même temps. Ça fait retrouvailles sur le trottoir. Puis tout le monde glisse à table. J'attaque les premiers morceaux. Le son crachote un peu et dans les assiettes, les parts sont énormes... dans les verres aussi !

Brasserie du Pont 08 10 10 a.jpgJe déroule tyobazzeries après tyobazzeries entre-coupées de courts commentaires et blagounettes. Ça claque la mesure dans la salle. J'en profite pour faire un peu de pub à Jean-Claude Choux, mon fournisseur d'instruments dont le magasin est en face, un batteur à la caverne d'Ali-baba. Lorenzo, du site Proxymusic, vient d'arriver. Un salut, un clin d'œil, un sourire... Je déroule. Le son est bien meilleur, percus aux pieds, harmos, gratte parlor et chant, tout passe... On est alors dans des tyobazzeries bien rythmées. Jean-Claude joue les percus avec son verre... qui casse. A la fin de chaque morceau phalanges et paumes claquent. Ça rigole, ca commente. Dans les assiettes, les andouillettes sont énormes, les moules succulentes... Je suis à ma vingt septième tyobazerie et toujours pas envie d'arréter... Déjà plus de deux heures sont passées. Le cœur bat fort et je ne suis pas au bout. "Fait une pause, Tyo..." me glisse Lorenzo. OK. Du coup on cause matos, blues, histoire...

Les desserts sont fabuleux "Tu devrais gouter le mille-feuille maison" me lance Cath, "...c'est Papa qui l'a fait". Elle parle du père de Claire, le cuisinier des lieux. C'est reparti pour une dizaine de tyobazzeries. Le ton est plus calmes, plus posé. On termine dans la rondeur suave, des blues lents, des tyobazzeries intimes... Il est onze heure, mes doigts ratent quelques cordes, la voix prend un voile. L'ambiance est des plus conviviales. Ça y est, ce coup ci, je joue la dernière...

Ce lieux est un des plus sympas que j'ai connu. On discute avec "Papa". "On veut faire un lieu convivial où les gens en aient pour leur argent" me dit-il. Cherches pas, Papa, c'est gagné !

A bientôt de se revoir. "Tu repasses en janvier ? D'ici là, c'est plein..." Pas de soucis, Claire, je reviens en courant !

Bien amicales pensées bleues,

Tyo

Commentaires

c'est vrai, j'y étais... formidable !!!

Écrit par : helene | 23/02/2011

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