21/05/2020
"Je bois"...
Comme souvent, cette chanson ne raconte pas une histoire mais des histoires. Dans celle-ci se mélangent trois amis qui avaient ce soucis, cette maladie de dépendance à l'alcool. J'ai accompagné modestement ces trois là parce que, comme le dit le refrain, ça leur appartient d'abord.
J'en ai accompagné un plus que les autres et il s'en est très bien sorti, et ça lui appartient en totalité. Nous avons la compassion et ils ont le combat. C'est un peu la relation du supporter et du compétiteur. La chanson intègre aussi des sensations que j'ai vécues dans une période plus que fêtarde.
Elle se souvient aussi de "Ma petite femme fixe". La vie est ainsi faite que dans les difficultés, on n'est jamais vraiment tout seul et qu'on doit bien plus compter sur soi que sur tout autre.
Ici, personne n'est faible, personne n'est une pauvre ou sale personne, personne n'est moins que rien, seulement dans une mauvaise passe. C'est comme si on disait à un alpiniste sur une voie particulièrement difficile qu'il s'est mis dans la merde tout seul et qu'il est un faible, un pauvre type... On dit plutôt qu'il a du courage et de la ténacité... Pour les gens en phase d'addiction, je pense la même chose d'eux...
Je viendrai peut être un jour la chanter chez vous à votre convenance.
Profitez et partagez.
Bien amicales pensées bleues,
Tyo
08:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
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