Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/09/2006

Nous avons réussis notre baptème de la scène !!!

Ca y est ! Doc' et moi, nous avons ce midi, 20 septembre, vécu le baptème de la scène pour notre nouveau duo "Doc' & Tyo" !
medium_20_09_06_Fete_de_La_Poste.jpgA l'occasion de la fête de la Poste, Mike nous a concocté cette participation sur le site de l'Institut de Formation de Paris-IdF : une heure et quart pour treize morceaux (7 standarts et 6 tyobazzeries) entre midi et deux. Superbe !
Merci Mike pour avoir pensé et organisé ça. Merci Dominique (notre directeur) pour nous avoir permis de le faire, merci Jean-Marc pour les moyens particuliers et un grand merci à Alain pour toute la logistique qu'il à mise en place (lumière, installation, vidéo, etc...). Merci à tous ceux qui sont venus exprèt pour nous voir ! (n'est-ce pas Cath ?) Que des gens gentils, je vous dis !
medium_Doc_Tyo_20_10_06_e.jpgL'accueil chaleureux des collègues et des stagiaires en formation en a augmenté ce caractère de fête et les réactions sont encourageantes (Bravo et merci pour tous vos mails et vos encouragements en direct - c'est promis, la prochaine fois on sonorise les voix).
On l'a faite simplissime : Docteur Mike à la fretless Bass et aux backing vocaux, et moi, Tyo Bazz, à la strato et à la voix... et avec deux petits "pains" pour dire bonjours... (bon, on les fera plus... sinon on vas se faire griller... comme les petits pains !)
Y a pas à dire, ça le fait ! et Doc' nous a servi deux soli de basse bien envolés. On s'est bien donné et on a repéré des ajustements nécessaires.
J'ai ces 2 photos repiquées sur une vidéo dont on ne peut pas tirer grand chose : on s'y entend en 78 tours... Donc PB ! On verra plus tard ce qu'on peut en faire.
à très bientôt et...
Pensées bleues !!!

28/08/2006

Blues avec Sarah TULLAMORE…

Cet été dans le Gers, samedi 5 août, soirée privée entre Condon et Marcillac, nous nous sommes rencontrés et nous avons boeufé quelques standards de blues pour le plaisir d’une bonne cinquantaine d’aficionados attentifs.

medium_Tyo_Bazz_Sarah_Tulamore.jpg
Sarah TULLAMORE, chanteuse de Jazz et comédienne pétulante, est une pétillante anglaise à la voix sublime.
Elle a une oreille tout aussi aguerrie : « ..et si tu me faisais l'accompagnement en mineur ? Je préfère...» me suggère-t-elle alors que je me préparais à tailler un « Saint James Infirmery » à la serpe Chicago. Alors, après avoir convenu de quelques structures, on c’est copieusement lâché. Ca a bien soli et improvisationné de bien bon cœur… God, wath a night of pleasure ! ! ! Les aficionados clapaient des hands à tout va…

Pensées bleu-nuit de charme...

(voir le site de Sarah : cliquez ICI )


Post Scriptum : Hier soir je suis allé voir Sara dans son spectacle "Estelle Bright" qu'elle a co-écrit avec son méteur en scène et ami Frédéric Baptiste... Que du bonheur ! C'est beau, c'est bourré de talent, c'est plein d'un humour fin et sensible, c'est frais, c'est... Non d'un chien, vous n'avez que jusqu'au 30 janvier pour courrir au Théatre Essaïon dans le 4e arr. de Paris pour vous faire introniser au "Tullamore-charm" !
Courrez !!!

14:45 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)

27/07/2006

Nouveau LOGO !!!

Il est pas beau le nouveau logo de Tyo Bazz et Docteur Mike ?

medium_Logo_Doc_Tyo.jpg
Alors donc, qu'est-ce que celà veut-il bien dire ?... Il s'agit de franco-blues, donc la caisse de la guitare devient logiquement une grenouille...
et le nom flashi "Doc' & Tyo" vient prendre place juste là où les doigts jouent les notes sur la guitare....
Ca, c'est du symbole !...
Allez, pensées bleue grenouille et à très bientôt, car ça buche fort dans les chaumières de Thiais à Moissy Cramayel.

D'ailleurs, Schmoll ne chantait-il pas : "Sur la route de Moissy..." et son pôte jean-Philippe : "On a tous quelque chose de Thiais-Moissy..."
Bon je ne les referai plus... Promis !

24/06/2006

Ca y est, Crossroad, c'est fini !

Ça y est, pour moi, Crossroad, c'est fini !
Ce n'est pas fini pour Crossroad lui-même. Mon bébé continue sa route sous la férule de Michel "Harpo" Bertrand. Mais ma contribution, ma participation s'arrête là. Mike et moi continuons notre route en tyobazzeries!
medium_fete_de_la_musique_2006_J2.JPGMercredi 21, fête de la musique, Mike et moi avons tenté de donner le meilleur de nous-mêmes pour la der'. Marino mon ami et son équipe d'experts (Alex, Jérémie, Nicolas & all) comme je l'ai souvent écrit, se défonsent comme à chaque fois pour perpétuer le miracle de ce type d'événement...
Mais Dieu nous aurait-il un peu savonné la planche ? ...retard d'horaire, deux micros pour 4 et un ampli en panne... Quand la poisse s'y met... D'abord Éric "Very Slow" s'est retrouvé sur la touche. Jean Chri "Mister Guild" lui a passé le relais mais s'est retrouvé à son tour sur la touche et pas relayé... Mais comme la salle était presque vide...
Bon bref, il faudra éponger cet adieu par un bon boeuf bien chaud un de ces quatre !
Salut les gars, merci à toute l'équipe de l'Entrepont et à bientôt sur la route ! On revient de toute façon vous voir vers le 14 décembre pour vous régaler de nos tyobazzeries.

So long et pensées bleues...

02/06/2006

Le 11 mai dans le CROSSROAD Little Big Band

Ha ! J'ai oublié de vous dire...
medium_Crossroad_Band_11_05_06_b.jpgLe 11 mai, le CROSSROAD Little Big Band, ce bébé qui me tient à cœur et dont je m'éloignerai le 22 juin à contre cœur (les déménagements à la campagne n'ont pas que du bon...), a donné son concert annuel à l'Entrepont d'Issy les Moulineaux.

medium_Crossroad_Band_11_05_06_g.jpgJe ne vous dis pas comme on s'est fait plaisir : 18 standard du blues, dans une ambiance complètement débridée... Que du bonheur sur scène et dans la salle ! Faut dire qu'au niveau du coeur et de l'espace, les deux se confondaient...

Les photos sont de Lionel Aboukrat. Il y en a d'autres sur le site du Crossroad. (voir le liens dans la colone de gauche...)
Allez, pensées bleues ciel !...

28/05/2006

...et c'est quoi, ton blues, Tyo Bazz ?

Et bien donc, le voilà...
Ce sont là quelques modestes échantillons enregistrés le samedi 29 avril à la maison avec la DAT de la toujours excellente Stéphanie qui a tout callé, réglé (et j'en profite pour apprendre)...

Alors donc :

podcast
Crossroad

podcast
Ma petite femme fixe

Tout ceci bien évidemment est repris, traduit, passé au moule du nouveau duo Tyo Bazz & Doteur Mike...
Au programme, il y a actuellement 12 reprises et 24 tyobazzeries...
On va y aller doucement...

26/05/2006

Tyo Bazz & Docteur Mike

Alors voilà, mercredi 23 mai, Michel et moi, l'ex-section rythmique du Crossroad, nous nous somme retirés, tels des ermites religieux, dans la "Sainte Chapelle" du Studio +, dans le 11e arr. de Paris. Durant deux heures, on a fait vibrer les cordes ensemble autour de mon catalogue de morceaux.
Mike est un vrai Docteur du direct. Il fleurit tout ce qu'il touche...
On arrive donc et on branche. Sa gratte électro ne veut rien savoir... Par bonheur (ou intuition, que sais-je ?) en plus de ma gratte j'avais amené ma basse et voilà notre Mike qui s'en empare. Pas de gratte, va donc pour la basse ! Et nous voilà à visiter mes morceaux...
Et ça l'a fait de suite. Ce Mike est un vrai docteur, je vous dis. Dès qu'il touche un instrument, ça fleurit!
Le voilà qui tricote du grave derrière mes six cordes, fait des cœurs et réarrange un de mes trucs. Et du coup, ce n'est plus Mike Badaboom mais réellement Docteur Mike, une nouvelle dimension du personnage, que je découvre ce soir là. Alors ensemble ça a été de l’éclate lâchée sans aucune retenue, du plaisir de jouer à tous les sens du terme… Tout s’est vite calé, ajusté. J’ai l’impression d’une nouvelle rencontre ! … Prometteur, tout ça ! ! !
Alors je suis heureux de vous présenter un nouveau duo : "Tyo Bazz & Docteur Mike" en route pour de nouvelles aventures !
à suivre...

27/03/2006

Pas encore...

Ca y est, j'ai fait ma maquette, enregistrée à la maison... Stéphanie Lalinne, ingénieur du son et parfaite voisine, a fait un superbe travail. La prise de son direct est impeccable et le découpage de... ce qui est le moins irrecevable... est parfaitement bien fait. Elle, elle a fait un superbe boulot.
medium_02_03_05_j.jpgMais le problème est de mon côté. Je ne suis pour l'instant pas tout à mon aise dans ce nouvel exercice (quoi que souvent exécuté avec bonheur il y a plus de vingt ans) et le résultat de ma prestation m'apprait nettement insuffisant : chant parfois faux, guitare accrochée et nerveuse et "tapage de pieds" en guise de washboard relativement agressif... le stress de bien faire, d'enregistrer et de s'écouter en même temps... Bref, plustôt que de me lacher cordialement, je cumule mon attention sur le chant, le jeux de gratte et le Battage pédibus, gestuelle improvisée pour la circonstance. Tout ça dans l'intention d'atteindre cette parfaite couleur bleue du blues des rues. Mais voilà, tout cela fait plus de stress que de plaisir, donc...
Alors, je retourne à mon carrefour revoir avec mon bon petit diable quelques réconciliations indispensables avec la voix, la gratte et les pieds...
C'est donc partie remise, le temps de refaire une bonne tranche de boulot...

06/03/2006

L'esprit du Blues selon Tyo Bazz

medium_JohnnyShinePortret.jpgOn trouve dans la petite histoire des bluesmen une collection d’événements qui me semblent illustrer précisément ce qu’est l’esprit du blues. La première petite histoire qui me vient à l’esprit est celle-ci qui se passe à la fin des années quatre-vingt dans un petit studio d’enregistrement du Middle West. Peter Guralnick et Scott Billington, producteurs d’enregistrements, sont sur les dents. De l’autre coté de la vitre, Johnny Shines, le compagnon de route de Robert Johnson, et Robert Lockwood Jr., d’Helena en Arkansas et gendre du même Robert J., sont en train d’enregistrer quelques morceaux en prise directe, comme les bluesmen ont l’habitude de le faire.
medium_Robert_20Lockwood_20Jr.jpgDu coté de la technique, ça va pas fort. Cet enfoiré d’ingénieur du son vient d’effacer une bonne partie du premier morceau, tout le début en fait… Plus que gêné, Peter va voir les bluesmen et leur annonce la catastrophe : « on a perdu le début du premier morceaux… ». « Et alors ? demande Johnny Shine, la fin ne te convient pas ? »… silence lourd pour Peter. Robert semble s’en foutre, plus préoccupé à retendre ses cordes tout en frottant sa barbe blanche. « On n’a plus le début. Il faudrait réenregistrer ce morceaux…» propose Peter. « Bon, si tu y tiens vraiment, reprend doucement Johnny Shine, OK !… Heu ! Tu peux me chanter comment ça faisait ?…. »

Quand je suis arrivé à Paris en 1975, je jouais du blues au saxophone dans quelques cabarets de la rive gauche et autres bouges. A cause de quelques réelles amitiés personnelles, je traînais dans le milieux des musicien d’afro-jazz, du moins appelait-on ce style comme ça à l’époque. En fait c’était là le mot pompeux et racoleur pour dire qu’ils jouaient vachement bien leur musique populaire traditionnelle. Je m’était alors donné comme « professeur » l’adorable Joseph Maka, dit « Jo », guinéen de son état et aujourd’hui décédé d’un long et douloureux crabe. Je l’entend encore me dire « Si on fait des gammes dans tous les sens et à tire larigot, c’est pour que ce qui passe par la tête sorte directement par le bout des doigts… » Paradoxalement, il ajoutait : « Joues ce que tu veux jouer ! C’est ça, travailler. »

medium_Delenco.jpgUn jour, Delenco, suave batteur montalbanais et chanteur-guitariste hobo avec qui je partageais un bout de chemin, me rapportait que Karl Perkins affirmait dans un interview à Rolling Stone n’avoir jamais étudié et d’avoir passé son temps à jouer ses chansons. Délenko en a fait sa philosophie. Plus récemment, Angelo Debarre affirmais dans une autre entrevue être son seul et de plus très mauvais élève : « Je joue. Je ne travaille jamais. »

medium_Tony_Ballester.jpgIl y a une trentaine d’années, quand je me suis mis à tâter de la basse, j’avais très temporairement choisi comme professeur l’excellent bassiste, ami et aussi montalbanais Tony Ballester pour qui le jazz et son harmonie n’a plus de secret. Il me redisait récemment « Quand tu travailles, tout seul chez toi dans ton coin, tu t’intéresses à ce que tu fais : quelles sont les notes, dans quelle tonalité, dans quel mode, quel type d’accord, etc… et tu recommence mille fois pour l’avoir en réflexe. Mais quand tu joues, tu joues. Tu oublies la théorie. Tu oublies même que tu joues. Tu es là dans ce qui se passe, un point c’est tout ! »

medium_Tusques.jpgJ’ai longtemps joué avec les musicos d’afro-jazz. Cette musique va de Fela Ramson Kuti à Ali Farka Touré en passant par Marc Bonan et l’on sait le lien direct et essentiel qu’elle a avec le blues. Je rencontrais là dans les sphères d’Edja Kungali d’Adolphe Winkler et l’International Free Danse Music Orchestra de François Tusque, des gens qui étaient d’abord des grios, des conteurs, ou des chefs charismatiques.
Après ils étaient comme un chacun, traversés par la musique. Elle semble donc être autant un acte social qu’un champ d’humanité. Quand je voulais travailler avec eux, on jouait. Quand on voulait répéter un morceau, l’un le jouait et tout le monde jouait avec lui. Quand je demandais « Montres-moi ! », ils jouaient. Si je demandais un conseil, ils me répondaient : « Joues ! » et on jouait ensemble. Pour eux, travailler, c’était jouer.

medium_Alan_Silva.jpgA cette époque, je me suis retrouvé de passage à l’école d’Alan Sylva , dans le Marais. Il distribuait les rôles à chacun des musiciens-élèves avec des images. Il me dit, en me voyant avec ma basse électrique, une vielle demie caisse à la forme d’une 335, « Tu es un bugle, OK ? Tu joues comme un bugle. » et c’était là toute la consigne. On faisait avec cette image.

…………….
Ce que je crois avoir compris de ces histoires et de ces rencontres, c’est que pour chacun de ces acteurs de la musique, elle vient de l’intérieur comme dit la chanson. Tu te laisses traverser. Dans son fabuleux DVD « Sessions for Robert J. » Eric Clapton se déclare n’être qu’un passeur de la musique. Pour lui tout musicien n’est qu’un passeur, un transmetteur qui est traversé par la musique. Je me sens bien à cette place.
Il m’a semblé comprendre que, pour tous ces gens-là, la musique est un moment, pas un morceau. Celui-ci n’est qu’un prétexte. L’important c’est ce qui se passe là quand elle se joue… et parfois, elle se joue de toi, elle t’échappe et tu rentres à la maison faire le Robert J. au crossroad : tu bûche, tu te réconcilie avec ton instrument.
Il me semble avoir compris qu’il y a une différence profonde entre la variété, aussi belle et noble soit-elle, et le blues. C’est la même différence qu’il y a entre les Beatles et les Rolling Stones. En variété, on écrit un morceaux. Dans le Blues, on le joue. Pour l’une, c’est le morceaux qui compte et on le reproduit le plus fidèlement possible en concert car le concert consiste à rendre la création donnée dans l’enregistrement. Pour le second, c’est l’événement qui est premier, ce qui se produit à l’occasion du morceaux dans un lieu quidam avec des gens de ce moment là.

medium_David_Johnson.jpg L’intéressant peut être alors d’avoir un enregistrement de ce moment là. Voilà pourquoi Robert Johnson enregistre plusieurs versions de ces quelques morceaux et que par exemple nous avons autant de versions de « Love in vain » que nous avons d’interprètes, que nous avons autant de version du « Sweet home chicago » que nous avons d’événement où des musicos traversés de musique se sont rencontrés dessus.
Les morceaux ne sont tellement que des prétextes qu’ils sont communément devenues aussi des noms de bluesmen. Mac Kinley Morganfield prend le nom de Muddy Water qui est une chanson enregistrée par Papa Freddie Spruel en 1926. Chester Arthur Bunett prend celui d’Howlin’ Wolf, chanson qu’enregistre Funny Paper Smith en 1930. Rolling Stone est une chanson enregistrée par Robert Wilkins en 1928. Sugar Blues est crée par Sara Martin en 1922. Tommy Johnson enregistre Canned Heat blues en 1928 et Double Trouble n’est pas que le nom du duo de copains qui accompagnait Stevie Ray Vaughan.

Je suis bien entendu de l’école du blues pour lequel je vibre profondément. Chaque fois que je rencontre l’intention de figer un morceau, de lui donner une forme définitive, j’ai l’impression qu’on l’empêche de vivre, qu’on empêche la musique de couler, que l’on tue l’événement, celui-ci et ceux à venir.
Alors bien venue dans le blues et les musiques racines.
Pensées bleues !