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22/03/2010

"Amours, Cicatrices et Société", le nouveau Set !

C'est le nouveau set musical électro-acoustique du Bluesman troubadour Tyo BAZZ , un set où des multiples facettes de la vie sont passés en revue autours des trois thèmes des Amours, des Cicatrices et de Société.

Tyo BAZZ & Lag.gif13 chansons d'amour, odes, déclarations et histoires courtes iconoclastes viennent croiser 12 chansons de "cicatrices" de la vie, issues entre autres du CD IMPARFAIT, entrecoupées de 12 histoires de société allant de l'historiette à la critique "coup de gueule".

Vous pouvez désormais découvrir ce set en passant tous les jeudis après-midi de 18 à 20 heures au Bar-Restaurant "Les Terrasses", 20 cours Blaise Pascal à EVRY (91).

Début des caresses de neurones le 15 avril !

Qu'on se le dise !

Bien amicales pensées bleues,

Tyo

 

03/03/2010

TyoBazzBoard et TyoBazzBass en live...

Voilà un court aperçu de ce que donnent ces deux engins acolytes que sont les TyoBazzBoard et TyoBazzBass.

D'abord enregistré à la maison puis en petite salle avec des bouts de la même chanson : "Tu ne sauras jamais qui je suis" (elle est dans le CD).

 

Comme on l'entend dans cette vidéo, les bruits mécaniques sont importants, jeux et qualité de son de la basse restent limités. Je garde cette hypothèse de côté. Je me dirige désormais vers quelque chose de plus acoustique avec la Lag Parlor, l'harmonica et juste la tyoBazzBoard jouée à deux pieds. Le son est moins "mélangé" et le jeu plus riche offre plus de variété. Pour compenser l'absence de basse, je travaille le jeu finger-picking avec basses alternées, non pas pour me glisser dans ce style mais pour le mélanger à mon jeu actuel. Donc, à suivre...

Bien amicales pensées bleues,

Tyo

14/01/2010

Les Compagnons de la Nuit

IMG_0857.JPG La Moquette est un lieux atypique par le seul fait que tout le monde y a une place de personne humaine et peut s'y faire celle qu'il veut. Un lieu de vie comme l'évolution consumériste les a effacé de nos quartiers. Je me souviens du Cloitre, rue du Petit Pont, où je jouais tous les mercredis soir en 75. La Moquette est la petite sœur du Cloitre. Plus qu'un lieu de partage, je le vois comme un lieu de construction : construction de liens paradoxaux, de personnes, de créations... A la Moquette, le philosophe rencontre le SDF.

J'ai vue ce soir des gens avec l'âme au bord des lèvres et d'autres qui se les étaient mordu trop fort. On s'est parlé ou pas, beaucoup ou peu, pour rien ou pour beaucoup, juste la sensation que c'était juste pour sentir que l'autre était là à te prendre en compte.

IMG_0858.JPGDurant une heure, on a partagé quelques tyobazzeries. Ce n'était pas tellement de jouer qui m'était le plus important mais les instants qui se succédaient si rapidement. Etre là a savourer la surprise de l'autre venu d'un monde que j'avais oublié... La musique était un prétexte à partager, à poser des sujets là à visiter et il y avait plein de visiteurs sans tickets. Ce n'était pas un concert mais une conversation... Le blues, je vous jure, que du blues.

IMG_0859.JPGIl y avait là des tristesses tendues au fil du désir de survie, à la frontière de l'abandon. Il n'y a pas à s'étonner que ça craque parfois. Dans le regard de ces partenaires du soir, je croisais des regards laissés plus de trente ans en arrière au bord d'un coin de vie qui s'était presque effacée, gommée du bonheur quotidien. Du blues, je vous jure, que du blues... Et tant pis si la note n'est pas juste puisque la vie l'est...

Frédéric, Marion, Julien, Sandrine et les autres dont les prénoms ont fait vacances de ma mémoire, bonne route et bonne culture de ce beau lieu d'une rare vie intense. Merci à vous.

 

En rentrant, je me suis écouté une vielle galette de Sun House, rugueuse, à l'harmonie injuste. La même vie, quoi... Il est une heure et demi, et je n'ai pas envie de dormir.

Merci Laurent pour ces belles photos !

Pensées bleues nuit...

Tyo

14/11/2009

TyobazzBoard II & TyobazzBass

Ce maudit accident de moto du 2 octobre m'a laissé du temps pour gamberger...

Tyo Bazz Bass - 25.JPGEn effet, ne pouvant plus utiliser ma patte gauche phlébithématomée, je me suis mis à taper la TyobazzBoard II (ou FeetCajon pour les intimes...) du seul pied droit... Après un ajustement de quelques jours pour réinventer une nouvelle indépendance des gestes (ou co-construction coordonnée des gestes pour les mêmes intimes...), je me suis rendu compte que ça sonnait vachement mieux... Donc il fallait trouver à la patte folle de quoi s'occuper quand elle irait mieux (ce qui n'est pas encore tout à fait le cas pour toujours les intimes...). L'idée s'imposa alors d'en faire une footbass. Grace au génial Dave Harris qui a repris la "fotdella" du passé et génial Jesse Fuller, j'imaginais quelque chose dans le genre et est donc née des élucubrations tyobazziques la TyobazzBass faite de quatre pédales de type touches de piano frappant les cordes de ma vieille guild. J'ai tenté des accordages à la quinte et je suis, après moultes essais, revenu à l'accordage standard E-A-D-G (Mi la ré sol pour les toujours intimes... d'ailleurs, qui s'y reconnait se colle "intime" sans problème...). Ceci permet de jouer toniques et fondamentales des trois accords de blues. On change de tonalité en usant d'un capodastre. A vide cela donne un blues en D (D-A ; G-D ; A-E).

Tyo Bazz Board II & Bass - 00.JPGVoilà, j'espère avoir été assez clair dans mes explications. Le jeux "TyobazzRythm" consiste à jouer des claquettes avec les percus au pied droit et quelques basses sobres au pied gauche. Les possibilités sont en fait suffisamment larges pour varier dans les morceaux (breaks) et d'un morceau à l'autre. Il me reste à effectuer quelques réglages pour avoir un équilibre sonore satisfaisant. Le simulateur d'ampli Basse venant de me lâcher, je cherche de nouvelles solutions. Pour ceux qui en auraient envie, le travail de coordination est assez fastidieux... La fluidité vient avec le temps et il faut avoir une âme de One Man Blues Band pour en avoir envie...

Je prépare un prochain enregistrement dès que j'ai réussi à équilibrer les sons. Vous aurez ça en vidéo bientôt...

Pleins de bonnes pensées bleues,

Tyo

28/10/2009

Florilège de quelques critiques du CD "IMPARFAIT"

Bien qu'on ne puisse prétendre plaire à tout le monde et que chacun trouve dans chaque musique un écho de ce qu'il en attend, voici un florilège des nombreux retours sur l'opus...

"C'est beau !... C'est chouette, ca s'écoute comme quand on ouvre les volets le matin apres une grasse mat : avec tranquilitée" (LR)
"Certaines chansons m'ont touché, ce CD est super. J'attends le prochain. Un live ?..." (CLG)
"Bonjour Tyo, really like your music! Its the first time I've heard Blues sang in French! It sounds brilliant, and also your guitar playing." (JB)     "J’ai reçu ce petiImparfait - Tyo BAZZ 2009.jpgt bijou aujourd'hui même et depuis il tourne en boucle…" (LS)
"Nous avons dégusté ce CD, c'est genial = grand plaisir ..." (AM)
"Dans cet album, il transparaît un vrai don pour l'écriture... Petites tranches de vie, souvenirs... Le tout ciselé dans la langue de Molière, faut l'faire... Le son est très pro, les arrangements soignés et la pochette superbe... Que dire de plus ?" (PS)
"Imparfait, qu'il disait... En attendant d'entendre le bébé en live, je me repasse certains morceaux fréquemment, il y a un vrai travail d'écriture qui était déjà sous-jacent dans le blog. Bravo, bravo et encore bravo!!!" (PSCB)
"GÉ-NIAL" (TB)
"Ça fait 9 jours que la galette tourne en boucle chez moi et elle est même pas abimée... (ni mes oreilles d'ailleurs). Vous l'aurez compris, la musique, le chant, le son, les compos, la jaquette, tout est bon !!! Sauf peut être le titre... PLUS-QUE-PARFAIT aurait mieux collé à cet album s'il n'était pas question du monde dans lequel nous vivons. Change le monde si tu peux, mais toi, Tyo Bazz, ne change pas..." (LS)
"Hello man, bien reçu la galette. Je reconnais bien ton atmosphère que je situe quelque part entre JJ Cale et l'Afrique, dans ta façon mélodiquement "incorrigible" de jouer de la guitare. C'est super... Tu as un son bien particulier, bien à toi. Bravo cher camarade. A bientôt de croiser nos manches, yeah !!!" (DB)
"Bonnes chansons, très beaux textes, compositions chaleureuses, de la bonne chanson française. Merite d'être mieux connu. A diffuser." (TB)
"Ce n'est plus vraiement du blues roots. C'est autre chose... Un bon son, de bon textes et de bonnes chansons. Bravo." (MC)
"On entend parfois de l'émotion dans la voix... Ce sont bien des histroires vraies..." (CS)

 

Sans oublier le sublime : "Ouah!!! suis scotchée là... + que mal, c'est toi qui chantes ??????" (CC)

A venir deux critiques officielles dans deux magasines spécialisés...

Un grand merci à vous tous, connus, amis, ou inconnus, amateurs et professionnels qui m'avez accordé votre avis...

J'ai laissé les mots tels quels, alors leurs auteurs se reconnaitrons certainement...

Pensées bleues,

Tyo

24/08/2009

Que du bonheur à St Mards en Othe

Ce week-end du 22 août, voilà qu'une bonne partie de la bande moisséenne élargie s'est retrouvée invitée par Françoise et Daniel Gallois à villégiaturer dans leur home sweet home de Saint Mards en Othe. 

Et ce fut du pur bonheur... Outre la bande, ils avaient rameuté les amis du village et dès huit heure trente on ouvrait la soirée en blues et poésie : deux sets d'une dizaine de tyobazzeries chacun reliés par une pause buffet préparée par nos hôtes. 

Et puis surprise, un nouvel invité était annoncé... Sur l'estrade et sous un drap se cachait une forme humaine que dévoilait solennellement Daniel... Il s'agissait d'une sculpture en cuivre faite de tubes soudés représentant le "Tyo Bazz"... (WOUFFFF) Juste le temps de laisser passer l'émotion qu'une belle attention titillait, je le baptisais Archambault, du prénom Alphonso-Daudetien dont j'eu menacé dans le temps ma tendre et douce d'affubler notre filston à peine né... C'était bel et bien un cadeau, création de Daniel ! 

Archambault et Tyo Bazz.JPG

Ce week-end a été comme des vacances avec tout le plaisir de jouer, de l'amitié, des visites et des balades...

Merci les Médariens, on reviendra, c'est sûr...

.....................................

Ce matin à Moissy Cramayel, j'ouvre la fenêtre de la cuisine et là, devant moi, sur le bout de pelouse au bord de la terrasse, Archambault me regarde et commence le boeuf... "We went down to the crossroad..." ...

Pensées bleues d'émotion et d'amitié

 

30/05/2009

Ca y est ! Le CD est là et pour votre plaisir !

"IMPARFAIT - Contes Blues et autres histoires vraies" est arrivé sur palette à la maison hier après midi.

Voici, en hors d'oeuvre, quelques extraits mis en images :

Vous pouvez vous le procurer par simple mail et pour la somme ordinaire de 15 €. (le lien mail est en bas de la colonne à gauche)

Je peux vous l'adresser par la Poste pour trois euros de port. Les achats groupés fond tomber les coûts, c'est connu...

Alors, un grand merci à Stéphanie pour ses conseils toujours judicieux et encourageants. Merci à Carole pour ses encouragements et ses suggestions de travail et d'arrangement. Merci aussi à Charly "Woochia" pour ses participations techniques sympas et expertes pour réaliser les vidéos, refaire la mise en place de la pochette sous photoshop. Merci aussi à toi, Cath, pour ta patience dans mes acharnements... Merci Marie-Bé pour la photo qui m'a servie de base à la couverture, à Cath pour celle utilisée à l'intérieur, à Stéphane pour la superbe photo du dot de pochette. Et puis un grand merci à Alexandra et Tony pour leur accueil, leur talent, leurs apports, leur travail et la qualité du son...

Au fait, pourquoi ce titre ? Et bien, c'est parce qu'on trouve ce monde IMPARFAIT qu'on a parfois envie de le changer... et pourtant c'est ce qui fait son charme. Alors mes tyobazzeries le raconte en tranches de vie... souvent à l'imparfait... 

Voilà, une nouvelle période s'ouvre, celle des petits concerts pour partager tout ça !

A déguster sans modération...

Pensées bleues ... d'émotions...

31/03/2009

Il arrive... Le voilà bientôt...

Et bien oui, il arrive le CD de Tyo BAZZ !
C'est avec l'aide attentive et experte de Tony BALLESTER, avec le soutien artistique et humain de sa tendre et talentueuse Alexandra CHERRINGTON, que j'ai parcouru le long chemin initiatique vers la réalisation de la dive galette.
12 titres, douze tyobazzeries qui racontent des tranches de vie, des moments intenses et des regards sur le petit monde à ma portée. Sous le titre "IMPARFAIT" (parce que tout de notre vie est un peut comme ça... et que la pluspart des chansons sont écrites à ce temps là), ce sont donc douze "Contes blues et autres histoires vraies".


Le CD Blog.jpgComme l'expérience est bousculante, j'en ressors avec pleins de changements. Les conseils attentifs de Tony m'ont fait grandir, je crois. Il a eu la patience de me laisser expérimenter tous les modes d'enregistrement qui me venaient et comme j'y fais tous les instruments, parfois on enregistrait en rerecording, un instrument après l'autre... parfois je faisais le One Man Blues Band, tout à la fois... et des fois j'ai préféré tout refaire... Un vrai accompagnement compagnonique bienveillant et apprenant...
Mon regard sur moi même a changé aussi. Là où je croyais être pas trop mauvais, je me vois plus modestement et là où je me pensais plutôt mauvais s'avère dès fois plus intéressant.
Tout est enregistré. Reste à revoir quelques balances. J'envoie tout au pressage et HOP !!!
Alors encore quelques semaines et puis c'est parti pour l'entendre partout à la maison, sous la douche, dans la voiture, en cuisinant, durant le jogging, dans le baladeur, sous la couhette... enfin, faudra pas exagérer non plus.
Dès que la galette est cuite, vous en serez aussi rapidement informés.
A partir de là, je vais privilégier les sorties en salles, et donc, à bientôt sur la route...
Pensées bleues !

P.S. Un grand merci à Carole dont les remarques, les conseils, les critiques et les encouragements m'ont, depuis quelques années, accompagnés et aidés jusqu'à arriver à cette étape là. Bisous ma fille...

P.S.S. A la demande générale de Sib, voici les précisions techniques de la galette : la pochette pourrait être celle qui est représentée par l'image ci dessus. Elle est un digipack sur le même modèle 4 pages que l'excellentissime opus n° 2 des "Coup D'Blues". Les textes, tous en français parce que je le comprends, seront parfaitement audible car malgré mon origine sudiste fortement prononcée, mon accent disparaît dans le chant (et oui, je sais pas pourquoi...) et donc on comprend tout. Comme on comprend tout et que je chante lentement, je ne les ai pas écrits sur un livret. Vous pourrez noter tranquille... Les tyobazzeries, elles sont toutes de Tyo Bazz, paroles et musiques. Il y en a douze sur la galette. Donc il m'en reste encore une bonne quarantaine dans la guitare, de quoi faire plein d'autres albums.

 

Dernière minute... Ca y est, les corrections sont faites ! Tony a fini de ciseler le son ! Il est pour moi superbe...

La pochette est finie ! J'ai refais les images et c'est Woochia qui a fait la mise en page sous photoshop. C'est bien l'image affichée ici.

Tout est parti au pressage hier, jeudi 30 avril.

   A SUIVRE !!!...

01/02/2009

La plus grosse scène de ma vie !...

Allez, la question du jour est :
Vous est-il déjà arrivé de jouer une heure devant un bon millier de personnes ?...

IMG_5261.JPG

IMG_5225.JPGEt bien c'est ce qui m'est arrivé vendredi 30 janvier 2009 de 18 à 19 heures au Conseil Général de l'Essonne, lors des vœux du président Michel Berson à ses 4300 agents du CG. Effectivement, tous n'étaient pas là. Entre les discours (du Directeur Général Amin AMAR et du Président) et la soirée dansante, la Com' Interne m'a donné d'offrir une heure de première partie en ouverture de la soirée dansante.
Tyo Bazz CG 91 q.JPGTyo Bazz One Man Blues Band... Seul en scène... Wvaaouuufff... Les collègues et amies s'étaient rassemblées devant la scène pour m'encourager et c'était vraiment sympa. Les réactions ont été chaleureuses et sympatiques, encourageantes malgrès un son apprécié trop faible... les sonorisateurs avaient privilégié le son d'ambiance plutôt que celui de concert... Domage... M'enfin, une collègue m'a glicé : "Tu nous as donné du bonheur..." et çà, ça me rend heureux...
Tyo Bazz CG 91 r.JPGEn attendant, voici comment se présentait mon laboratoire. On reconnait la Telecaster, la basse fretless, la 12 cordes, la tyobazzboard, devant on distingue les pédales (Loops JamMan, SansAmp, VTone Bass et VAmp), le combo 4 piste sur lequel la big sono repiquait directement le son à la sortie stéréo. Pas de retour puisque je joue avec des oreillettes. C'est plus simple et qu'importe le son qui me revient de la salle, c'est toujours bon dans les oreilles.
Tyo Bazz CG 91 c.jpg
Voilà, un bon pur moment de bonheur à décliner mes tyobazzeries entrecoupées de courts (oui, très courts) commentaires. Si si !
Allez, Pensées bleues de trac...

05/08/2008

Pensées bleues...

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Voici quelques phrases entendues ça et là. Bout à bout elles font un joli poème illustrant ce que j'aime de la pratique de la musique :

"A chaque instant, votre œuvre est achevée. Au premier geste, posez l'essenciel."
"L’important est le chemin. Nous croyons poursuivre un but mais le but est le chemin."
"Dans le chemin il y a tous les possibles et le but, lui, est fini."
"Le chemin fini, le but n’est plus rien et le manque commence."
"L’instant, voilà le but !
"

Voilà et bon blues…

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Ha, et puis, j'oubliais... : "Une oeuvre qui touche au coeur bouge le monde davantage qu'aucun discours"

29/06/2008

Le Concert à la Maison a eu lieu...

Vanessa et Gilles m’avaient posé un message dans la boite aux lettres pour me dire qu’ils ne seraient pas là pour cause d’anniversaire. Stéphanie et Cyril recevaient les parents aussi pour anniversaire et ils m’en avaient prévenu aussi très gentiment. On a des voisins sympas… Annie et Andy venaient de m’avertir qu’ils passeraient vers 16 heures. J'avais aussi reçus quelques promesses...
Il est 15 heures. Personne… Cath ressent mon désarroi… Charlotte et Charly sont là avec pleins de mots gentils aussi… On attend une vingtaine de minutes encore et puis je lance à Charly « Bon on y va… Je fais quelques morceaux et on tape le bœuf, ça te va ? » Cath, Charly et Charlotte ont les appareils en main. Ils filmeront à trois parce que Charly a l’intention de faire un montage avec le tout.
fafc23d896935a670faec2e8ce21b6b2.jpgJ’attaque à la gratte seule avec "Mon Irlande", souvenir d’un voyage en moto. Puis "On est venu te voir" blues à la seule basse, diatribe sur le colonialisme. Les voisins arrivent… ils attendaient que la musique commence. Il y a Yola, Soline, la fille de José et puis José arrive, et puis Cathy, et Sophie, puis Eric, etc… J’attaque les enregistrements de boucles de basse en direct. La tyobazzboard sonne pas mal et ça marche bien. Ca tourne… One Man Blues Band, ça le fait...
J’enchaîne les tyobazzeries, l’iconoclaste "La vie m’a pris bien des amis", le très classique "Rendez-vous au carrefour", le binaire "Question d’évidence", la philosophe pur blues "Car ta mort m'a donné du sens", etc…
Et puis Woochia me rejoint à la basse. J’adore toujours autant son jeu à la Bill Wyman et on se fait plaisir sur d’autres tyobazzeries. On tourne les pages de mon classeur… Il y a de quoi faire. Annie et Andy sont là et il prend plein de photos… On déroule…
Sur la pelouse d’à coté, les Lalinnes écoutent allongés, depuis leur jardin…
On ira comme ça jusqu’à 17 heures, comme prévus. On boit un coup. Cath avait préparé un plateau de sucreries. Annie me fait retour sur le son : les basses tournaient un peu. J’en déduit quelques améliorations techniques. On échange… Ceux qui avaient dit qu’ils viendraient ne sont pas venus… D’autres étaient là. Merci beaucoups à eux. On décide de garder quelques-uns à dîner.
On continuera autour du repas de convives que Cath avait préparé pour les convives attendus, quelques brochettes et autres douceurs… D’autres arrivent plus tard... La nuit tombe lentement et les regrèts aussi… Pensées bleues nuit…

30/05/2008

"Concert à la maison" pour la fête de la music’

Pourquoi cette formule à cette occasion ? Pourquoi ne pas jouer sur une grande scène ? Et bien pour une raison de confort personnel, je l’avoue humblement.

bf1603c159697a866d32cf4ae76bd54f.jpgJe vais expérimenter pour la première fois en public mon concept total de « One Man Blues Band » à savoir que je vais, à l’occasion de chanter mes chansons, enregistrer en direct des boucles de basse et/ou de percussions selon les morceaux, pour jouer pardessus guitare, percus aux pieds et harmonica en alternance avec le chant. Il y aura un peu de chaque chose à chaque morceau et souvent tout ça en même temp. J’ai besoins pour cette première d’une ambiance cosy. Ensuite, d’autres petits concerts progressifs suivront.

Pour l'heure, c'est à la maison, 22 rue des Erables, de 15 à 17 heures pour que chacun puisse profiter ensuite des programmes de la ville et d'ailleurs.

A cette occasion, je pense que je ne jouerai pas les 44 morceaux préparés mais très certainement une bonne vingtaine. J’ai fait une liste assurant une progression et un mouvement dans le set. Je pense que je piocherai plutôt au fils de la liste ce que le feeling et la relation du moment m’inviterons à faire.

Alors, voilà, après les scènes ouvertes, les échanges ponctuels et les partages musicaux au fils de la route, je reprends le chemin des concerts. Fini le long silence qui accompagne l'affinement. La suite sera les yeux dans les yeux en One Man froggie’s Blues Band …

A bientôt sur la route et pensées bleues !

25/05/2008

Des idées de OMBB ?

Vous voudriez bien tenter un One Man Band mais vous pensez manquer d'idée ? ...
Pas de problème ! Une petite cure de "Sébastopol" et vous serez guéris !
A vos yeux et vos oreilles :

...et maintenant, y a plus qu'à...
Pensées bleues et à bientôt.

09:50 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (4)

21/03/2008

Mon "MySpace" est actif !

a101591cbe0d0974f12364e40a6b2146.jpgHello, everybody ! I just does it ! MySpace is active now !...
Il suffis de cliquer dessus et HOP vous y êtes...
Déjà pas mal de bons retours et des "amis" prestigieux ! Génial !
Il y aura bientôt de la musique enregistrée à la maison avec l'aide de Stéphanie et de son matériel DAT.
Je vous tiens au courant...
Pensées bleues,
à bientôt sur la route...

03/03/2008

DELENCO est décédé mercredi 27 février dans l'incendie de son immeuble...

Il y a des gens dont on ne peut pas se détacher. Ils vous collent à la peau. Ils habitent votre mémoire. Ils traversent votre vie et partagent votre aventure parce qu’ils sont particuliers. Même quand ils sont loin, vous les avez avec vous. Daniel Delrieu était de ceux là.

d5348db2864a2e12e1517b3ef5b83e69.jpg"Delenco", comme il s’était surnommé et comme il aimait à ce qu’on l’appelle, était assurément un ami cher. Cependant, je ne peux pas vraiment assurer que je l’étais pour lui tant sa discrétion était parfaite jusqu’à l’effacement. Ceci faisait de lui quelqu’un de tellement touchant et si attachant.

Esprit libre, libertaire et rebelle, sa personnalité m’apparaît fondée sur une intelligence brillante avide d’originalité. Avec un sens profond de l’amitié, il avait cette générosité attentionnée doublé de convictions profondes et absolues. Homme monolithe, je l’ai lu et entendu fustiger tout ce qui n’allait pas dans le sens du respect des hommes et de la liberté.

Intellectuel passionné et passionnant, il n’offrait qu’avec parcimonie, mais parfois véhémence, ses pensées prolifiques. Il montait des cahiers artisanaux faits d’articles et de compilations où arrivaient pèle mêle ses conceptions du monde, son irrévérence du politique et des pouvoirs, son aversion pour la violence, les lobbys et la pensée convenue, et par-dessus tout son culte des petites gens…

Passionné de connaissance et de création, il ne semblait pas y avoir de limites à sa curiosité.

Musicien Hobo, il composait des chansons dont textes et musiques témoignaient de sa très large approche des musiques du monde. Du Japon à l’Argentine, du flamenco à la gigue irlandaise, ses créations sont traversées par bien des cultures.

cc9b1c28f2e36c92dbf00fcf17aee212.jpgDélenco, après plusieurs expériences de musique en groupe dont j’ai pu faire partie, était ce qu’on appelle un "One Man Roots Band", un homme-orchestre à la recherche de musiques authentiques. Solitaire invétéré, il avait une approche musicale particulière, travaillant sur des "compas", cadences rythmiques atypique alternant des séries de temps forts et de temps faibles en nombre aléatoire.

Il refusait de faire du blues, musique dont il pensait que tout le monde la fait "assez mal". C’était pour lui une musique idiote, "une marche de canards" où s’expriment les "montreurs d’ours", les musiciens qui veulent faire voir leur virtuosité avant leur âme.

Cette posture originale le posait en partageur discret, gourmant de rencontres et d’échanges avec d’autres, artistes de tous bords, qui avaient trouvé grâce à ses yeux par leur posture originale, "résistante" et créatrice.

Il avait, entre autres détails, celui d’apprécier que les gens se rebaptisent d’un surnom, comme pour se réapproprier leur "vrai personnalité", leur "vrai identité".

Je crois qu’on aura du mal à faire la liste de toutes les personnes qu’il aimait côtoyer, qu’il aimait tout simplement…

Adieu l’ami ! Salut Délenco ! Il y a aussi tellement de choses que je ne sais pas de toi… Mais ce que je sais, c’est que là où tu vas, il n’y a que des hommes libres…

P.S. Je sais que tu n'aimes pas que l'on parle de toi... Pardon l'ami...

15:30 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (1)

16/01/2008

Le Trac et le Farfadet...

Hier soir comme bien des soirs, je m’endormais avec une question qui m’occupe et l’habitude que le petit matin m’apportera quelques réflexions mûries. La question du soir était « Comment dépasser ce trac qui me fait perdre mes moyens et fauter à tour de bras… de doigts ? ».
bb56356d7afc8b9a75ff4f730421cca6.jpgCe matin, j’ouvrais un œil et devant mes yeux ébahis se trouvait un joli farfadet à longues oreilles, assis sur mon oreiller. Le petit être tout vêtu de vert me regardait d’un air bienveillant et sévère à la fois. Les mains jointes entre ses genoux croisés, il se penche vers moi et me glisse en croisant bien mon regard :

- Tu te souviens de l’histoire de Sarah Bernard et de son élève ?…
- Oui, lui dis-je…
- La gamine demandait à la grande dame si elle avait le trac…
- Oui, je me souviens…
- …et elle lui répondit que oui, à chaque fois qu’elle entrait en scène, non ?
- Oui, c’est ça…
- Et l’élève lui avouait qu’elle-même ne connaissait pas le trac, qu’elle n’y était pas sujette.
- Oui ?…
- Et Sarah Bernard lui répondit : « Ne vous en faites pas, ça viendra avec le talent ! », tu te souviens ?

Il parlait doucement de sa voix lente sans lâcher mon regard, comme plongé dans mes yeux.

- Oui mais où veux-tu en venir ? lui rétorquais-je.
- Et bien toi, c’est bien le trac qui te bloque… et tu cherches à t’en débarrasser…
- Et alors ?
- Le trac, c’est un paquet d’émotion à l’état brut. Ton blues sans émotion ne vaut plus rien. Et toi, comment comptes-tu appeler l’émotion quand tu joues ? …en lui téléphonant ? Non, tu l’as déjà là et tu la refuses… Accueille là, ambrasse là, épouse là et laisse toi porter par ce bon trac !

D’évidence le bougre avait raison et sa solution me sautait à la figure. Seulement un doute me prit : qu’en savait-il lui de ça ? Quel vécu pouvait-il en avoir ?
A peine y pensais-je qu’il me dit :
- Tu sais, moi, ça me fait la même chose quand je dois faire un Shlombuck…
- Un quoi ? C’est quoi un shommachin ?
- C’est quand je réveille quelqu’un en l’éveillant… Faut pas que je me plante…
- Tu ne serais pas un peu boudhis… ?
Je n’avais pas fini ma phrase qu’il disparaissait en sautant par la fenêtre fermée…

29/12/2007

Meilleurs voeux 2008

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Un jour Jean-Louis Etienne racontais à un interviewer qu'avant de parti en expédition dans l'antarctique, il s'était planté devant un vieux chêne du Lot et le regardant, il tentait de s’en imprégner totalement pour l’emporter avec lui dans son âme.
Au moyen age, quand deux guerroyeurs se brûlaient les récoltes, cela faisait parti de la guerre mais si l’un abattait un arbre du domaine de l’autre, il y avait là un sacrilège car l’arbre est œuvre divine alors que la récolte n’est qu’œuvre humaine…
Alors en regardant à mon tour ces arbres qui vieillissent bien mieux que nous, je me suis mis à les imaginer à chaque saison, grandissant encore, bousculant rochers ou fondation pour trouver leur place, se faufilant agilement dans les espaces libres et offrant toujours les plus belles couleurs, le plus beau sons avec le vent… Ca me parle… et vous ?

Alors pour cette année 2008 :
Que chacune de nos peines soit une aubaine de mieux sentir le monde…
Que chaque échec soit une opportunité de rebondir vers de nouvelles voies…
Que chaque contrariété soit l’occasion d’apprendre…
Que chaque départ nous permette plus de rapprochement vers d’autres…
Que chaque joie nous soit une occasion de partage…
Que chaque bousculade soit l’occasion d’une rencontre…
Que le blues soit avec nous l’occasion de se revoir encore…
Bien amicalement !
Tyo Bazz

24/12/2007

Dialogue avec Thierry.

f88a7353d8e7b46c16f6b36a15b51c09.jpgCet indéffectible ami, Thierry GROUSSIN, à l'âme aussi profonde que son esprit est aiguisé (pardon, mon Thierry, pour égratigner ton éternelle modestie...), me posait la question de savoir ce que représentait le blues dans ma vie alors que nos relations ne tournent pas habituellement autour de ça.
Il m'a recueillis quelques propos qu'il a publié sur son blog, on ne peut plus interressant du reste...
En voici le tracé...

« UN MONDE COMME JE ME LE RACONTE... »
Pourquoi, Jean-Marc, le blues a-t-il pris une telle place dans ta vie ?

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Les débuts, ou : comment l’esprit vient aux jeunes gens...

C’est une longue histoire et sinueuse… J’ai d’abord été séduit par le chant partagé. Mes frères et soeurs et moi chantions en famille, souvent en nous promenant et toujours à plusieurs voix. On improvisait… Et ce depuis les prières chrétiennes rituelles jusqu’aux divertissements les plus libertins. Puis, je me suis passionné pour les auteurs-compositeurs-interprètes - Hugues Aufray, Adamo, Bob Dylan… - et tout de suite, dès l’age de 14 ans, je me suis mis à écrire mes premières chansons - tout à fait dylanesques. Depuis l’age de 12 ans j’écrivais avec délectation, d’abord des petites nouvelles puis des poèmes. Et puis, j’étais de cette génération qui écoutait les Rolling Stones et toute la culture Rock (le blues boom anglais) et chantait Brassens que nous connaissions par coeur. C’est ça le fondement de ma culture.

De fil en aiguille, je me suis mis à la guitare très tôt (14 ans) puis à la basse (16 ans) puis au saxophone (20 ans) et, après avoir touché à la peinture, à la sculpture et au théâtre, je suis arrivé à Paris pour monter une troupe de théâtre avec un partenaire montalbanais. La troupe fit un flop et je restais sur place comme musicien de cabaret, notamment dans un groupe de blues. Dès lors, j’ai croisé la route de nombreux musiciens tous aussi passionnants et surprenants les uns que les autres. Je traînais dans les milieux du jazz et de l’afro jazz. Le premier milieu m’apporta d’étudier l’harmonie. Le deuxième m’influença définitivement : les rythmes 12/8, les cadences syncopées, l’improvisation spontanée, l’expression absolue et la fonction sociale de la musique… Le film de Scorcese Du Mali au Mississippi montre les liens essentiels qu’il y a entre cette musique et le blues.

Certaines choses se passent dans leur temps à elles

abd8cfb951b77c11a5216c6cb32739a6.jpgPuis, j’ai monté une bonne dizaine de groupes de rock, aventures disparates et pour certaines hasardeuses, et relativement insatisfaisantes dans des relations humaines faites de rivalités et de concurrences. Ca ne m’allait pas. Je regrettais ce qui m’avait porté dans l’afro jazz. J’ai alors arrêté la musique - pendant vingt ans ! Je me suis jeté dans les sports de combat (boxe française savate) puis j’ai développé le moteur profond de tout cela : la curiosité passionnelle pour l’humain. Riche d’une psychanalyse, j’ai décidé de reprendre les études et j’ai fait l’EHESS puis la Sorbonne en Sociologie compréhensive. Ce n’est qu’après que Delenco, un ami montalbanais, m’a sollicité, un soir de janvier 2001, pour reprendre la musique. J’ai sauté sur l’occasion ! L’idée me titillait depuis quelques mois… Comme quoi, certaines choses se passent dans leur temps à elles… Cet ami est un musicien Hobo, un disciple de Woody Guthry, le père spirituel de Bob Dylan. Il est ce qu’on appelle un « One Man Band », un homme-orchestre. Il a une approche musicale particulière : il travaille sur des cadences rythmiques atypique qu’il nomme des « compas » (musique alternant des séries de temps forts et de temps faibles sur un nombre aléatoire : 3, 5, 7, 9, 10, 11 ou 13 temps… qu’importe). Il prend pour modèle des musiques andalouses, japonaises, irlandaises, etc… Mais refuse de faire ce que tout le monde fait « assez mal » pense-t-il : le blues. C’est pour lui une musique idiote, « une marche de canards » où s’expriment les « montreurs d’ours », les musiciens qui veulent démontrer leur virtuosité avant leur âme.

Je n’avais pas cette vision là, bien au contraire. Après un parcours passionnant, nous nous sommes naturellement séparés et je suis revenu à ce qui me paraissait l’essentiel : le blues, une parmi les musiques fondamentales, du moins celle qui a influencé toute la musique occidentale actuelle, depuis le jazz, le Rythm & Blues jusqu’à la variété et même le rap. Il s’agit pour moi à ce moment-là de revenir à l’essentiel de ce qui me porte, au « sacré », soit au fondement.

Une passion en trois dimensions

Aujourd’hui je parle de blues et l’article de mon blog sur la culture blues dit bien mon positionnement. Il s’agit d’une musique créatrice, sociale et thérapeutique. Elle est pour moi sur ces trois niveaux.

Le premier est celui de l’expression. Le blues est comme une prière, un rituel, une pratique qui nécessite une libération par le travail préalable. Il ne faut pas que mon ignorance (ou du moins celle de mes doigts) empêche le fond de la bête de s’exprimer. Il faut pouvoir tendre vers une sorte d’éternuement de l’âme. Une spontanéité quasi sauvage qui traverse la technique acquise pour venir vibrer comme une résonance de l’âme. C’est la dimension de l’art communément partagée. Aussi, je me lève tous les matins assez tôt pour pouvoir jouer au moins une heure avant d’aller bosser. Je travaille des enchaînements, tout ce qui me passe par la tête, tout ce que j’ai envie d’entendre, de jouer. Jo Maka, un saxophoniste d’afrojazz aujourd’hui décédé, me disait : « Joue ce que tu veux jouer, pas ce que tu crois devoir jouer. Joue ce que tu as envie de t’entendre ».

ea753ac1826f27b1e89c22845399fbb1.jpgLa deuxième dimension est celle du lien social. Où que tu ailles dans le monde, si tu ne parles pas la langue, chante, joue de la musique et bingo ! le courant passe : il se passe quelque chose. On rit, on est là ensemble à partager un je ne sais quoi… Aux quatre coins de la
planète, de même que le chamanisme est la religion - la mystique - la plus répandue, la pentatonique est le mode musical le plus répandu, le plus partagé. Elle a partout la même structure et possède les mêmes principes harmoniques. Bizarre, non ? Donc chaque fois que je le peux, je vais à droite à gauche, jouer avec des musiciens ou des non musiciens. Je vais participer à des scènes ouvertes, « taper le boeuf » comme on aime à dire. C’est pour ces partages-là que j’avais créé le Crossroad, club de blues à Issy-les-Moulineaux. Je rêve de parcourir le monde avec ma gratte et de jouer avec toute âme qui vive. J’aurais été heureux de jouer un jour avec un personnage comme Ali Farka Touré (musicien malien aujourd’hui décédé. Son fils, Vieux Farka Touré, continue son oeuvre). Quelle dimension, ce type…

La troisième dimension est celle de la thérapie ou du développement personnel. Quand Castaneda, cet étudiant californien en ethnologie, demande à Don Juan, sorcier Yaki « Parle- moi du peyotl », celui-ci lui répond : « Je ne peux pas t’en parler. Le peyotl est une voie vers la sagesse. Il y en a plein. Il y a la musique, la danse… Moi je connais celle-là. Je ne peux pas t’en parler mais je peux t’initier ». Je ressens la même chose pour le blues. (Je commence à envisager de faire, autour du blues, de l’arthérapie dans des pratiques de développement personnel.)

Une pratique de l’ici et du maintenant

e2fdf1c0590b9865ba5c9627ecc8a324.jpgLe blues a ceci de particulier qu’il est la musique d’un peuple sans histoire, sans passé, d’un peuple du coup hors du temps, projeté dans un présent absolu et total et que les conditions matérielles privent d’un futur. Cette musique ne transporte rien : pas de tradition, pas d’identité diachronique, pas de mythe. (Elle s’inventera celui de la rencontre du diable au Crossroad). Elle est une pratique de l’ici et du maintenant… Que peut-elle faire alors ? Ce qu’en disent les bluesmen : soigner leur âme. Elle n’a donc plus qu’à être un exercice cathartique. Ici, en France, on a tendance à regarder le blues avec nos lunettes de l’histoire et du classement. Alors il y a toujours quelqu’un pour te dire que ta pentatonique n’est pas jouée réglementairement ni fidèlement à la tradition blues… C’est bien là un regard franchouillard ! Il n’y a pas de tradition dans le blues ! Le blues dans sa courte histoire n’a pas cessé de changer, de bouger, tant dans sa forme que dans ses caractéristiques, dans sa structure que dans son tempo… Alors, on a le swamp blues, le boogie, le boogie woogie, le blues piémont, le Rythme & Blues, le blues du delta, le Chicago blues, le blues californien, le Texas blues, le Memphis blues, le ragtime, le shuffle, et j’en oublie… Il y aura toujours quelqu’un en France pour t’expliquer ce qu’est « réellement le blues ». Mais je me souviens de Hubert Sumlin, le guitariste compagnon de route d’Howlin’ Woolf, qui disait : « Tu as le blues rapide, tu as le blues lent, le swamp, le boogie… tout ça ce n’est que du blues. » Le mot d’ailleurs tardera à naître. Il arrivera bien après la musique. On parlera d’abord de « race music » ou de « jails songs » ou « work songs ».

L’idée dans cette troisième dimension n’est donc pas de faire le montreur d’ours, de faire démonstration de technique (bien que des jazzmen l’aient fait, comme Charlie Parker, à de simples fins de compétitions ludiques) mais bien de laisser parler son coeur pour qu’il aille mieux. Un jour la fille de John Lee Hoocker, Zakiya Hooker, lui demandait : « Daddy, pourquoi tu mets des lunettes de soleil quand tu joues ? ». Il lui répondit - c’est du moins ce qu’elle rapporte: « Je n’aimerais pas que les gens me voient pleurer… ». Le blues est à ce point - parce que pratique de l’immédiat, parce qu’il n’a rien d’autre à faire, une célébration cathartique - qu’il m’apparaît comme emblématique de cette fonction-là de la musique. Alors, même si mon blues est entaché de Brassens, Ferré et autre Barbara, il est bien du blues… Donc je raconte des histoires qui m’ont touché : la mort de mon frère en deltaplane, les morts de copains et copines de cancers, des échecs professionnels, des histoires dures de personnes croisées, des situations cocasses, des aventures scabreuses, etc…

Alors pourquoi le blues à pris tant de place dans ma vie, et bien voilà, pour toutes ces raisons.

Choisir un « song », c’est en citer mille

S’il fallait que je fasse un choix ?... J’aurais du mal… J’ai quelques chansons fétiches comme « Further on up the road » ou le « Crossroad » et le « Sweet Home Chicago » de Robert Johnson. Ce sont des standards que tout le monde reprend à l’occasion.

abb2a56140b6fc5da242a42d7debc042.jpgJe ne saurai pas parler pour tout le monde… J’aime beaucoup les blues en huit mesures comme « It Hurt Me Too » de Tempa Red ou le « Come on in my kitchen » du même Robert Johnson. J’adore ces morceaux. Ils ont une capacité assez impressionnante à m’émouvoir… Mais en fait, ce qu’il faudrait retenir de cette culture du blues, c’est que les chansons ne sont que des prétextes et les jouer sont l’événement, ce qui compte. Alors on a mille et une versions de chaque standard, des sensationnelles pleines d’émotion comme les « Love in vain » (encore une chanson de Robert Johnson) de Peter Green, savoureuse et simplissime, ou celle de Keb’ Mo’ avec un rythme assez roots, dur et syncopé. On peu aussi tomber sur des versions peu audibles comme celle du « Crossroad » par un groupe de hard rock dont je tairai le nom et qui reprend en précipitée l’interprétation de Clapton… là c’est dur…

Ce n’est pas une chanson qui peu émouvoir bluesement parlant, mais un moment magique où quelques musicos se laissent traverser par un morceau … Il y a d’ailleurs cette interprétation par Buddy Guy (et aussi par Stevie Ray Vaughan) d’une comptine pour enfant, pas du tout blues pour deux rond : « Mary had a little lamb ».

Merci Thierry de m’avoir donné l’occasion de partager ce monde « comment je me le raconte »…

24/11/2007

Tyo Bazz at Home, de l'image et du son...

Ca y est ! Votre patience a eu raison de moi...
Après milles combats désespérés contre mon trac handicapant devant un micro enregistreur ou une webcam, voici une vidéo du Tyo Bazz One Man Froggie's Blues Band (Il arrive parfois que les titres soient aussi longs que les morceaux...).
Alors, en toute modestie, voici un premier témoignage de ce que je développe aujourd'hui pour les petites scènes, les bars et les cabarets. Vous ouidrez et mirerez là quelques échantillons de quelques-unes de mes tyobazzeries enregistrées dans mon antre de Moissy Cramayel dans la configuration d'équipement pour ces petits lieux.



Cette vidéo faite à la maison avec un petit appareil numérique a été montée par Woochia dont c'est le métier, au milieu de ces multiples talents et passions (Tiens, au fait, hier soir, vendredi 23 novembre, à l'Entrepont, il nous a servi l'une de ses compositions au chant et à la gratte électro qui a séduit tout le monde...)
Bonne écoute et à bientôt,
Pensées bleues nuit...

12/07/2007

Et voici la "Tyo Bazz Board" !

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De quoi s'agit-il ? Et bien, dans la droite ligne des "One Man Blues Band", j'ai confectionné le type de percussion pour jouer ce que j'aime entendre dans ce pur style deep south. Généralement, les protagonistes du style utilisent une grosse caisse au pied droit et une charley doublée d'une caisse claire au pied gauche (ils joue l'une ou l'autre ou les deux ensemble à leur convenance) et cela donne un 'Tchac-Poum" dont la pulsation basique confère au morceau une rusticité de bon aloi. Il suffit d'écouter le merveilleux Philippe Ménard, digne représentant historique du style en gaulle, pour s'en rendre compte (Au passage, je ne saurais trop vous conseiller son DVD d'une heure trente disponible sur son site éponyme : www.philippemenard.com).

Pour ma part, j'ai voulu donner à cette batterie sommaire un caractère plus fourni et j'ai donc inventé à la suite de laborieux tâtonnements (les pécialistes savent de quoi je parle) cette "Tyo Bazz Board" dont la particularité réside tant dans sa constitution que dans son utilisation.

La constitution : il s'agit d'une planche en contre collé d'un cm d'épaisseur et de 80 cm sur 40, reposant sur 4 calles collées laissant entre elle et le sol une cage de résonance minimale mais suffisante.
5233a371bc41d9fd6a54c190ab4e928a.jpgLa partie gauche (inversable) est recouverte de moquette rase collée de manière à ce que les percussions pédestres produisent un son mat. (Je viens d'y rajouter une lame de scie édentée et vissée pour offrir plus de variété de sons.) La partie droite est laissée à nu pour offrir un son plus claquant. Sous chacune des parties, j'ai apposé un micro piezzo en position décentrée (monté au nombre d'or, ça donne à peu prés au deuxième tiers de la distance entre le bord haut et le centre de la planche). Celui placé sous la partie moquettée est réglé grave, l'autre est réglé aigu. Pour une meilleure captation du son j'ai ajouté un micro d'ambiance Beyerdynamic MKII (type AKG D65 ou SHURE M48) positionné sur une courte perche sous mon tabouret où je suis assis (comme disait Zanini... bon, je ne la referai pas, celle là...). Les trois micros passent par un mixer qui permet d'obtenir un son globalement proche d'une batterie rustique. Le son de la "Tyo Bazz Board" va dépendre essentiellement de son utilisation...

00911ef2cdfc17e19137889a04c13ee4.jpgL'utilisation : Il s'agit d'utiliser la "Tyo Bazz Board" comme un plancher à claquettes. Donc, pour ma part, et la planche est montée en fonction (mais il est toujours bien sur possible d'inverser le tout), mon pied gauche joue les graves et mon pied droit les aigus. En effet, le talon de mon pied gauche joue la grosse caisse (les temps forts : 1 et 3) et la pointe de mon pied droit la caisse claire (les temps faibles 2 et 4). La pointe du pied gauche joue un rôle de tom en inter temps. Le talon de mon pied droit joue aussi les toms haut dans les inters temps. Selon les jeux de frappes empruntés à la technique des claquettes, talon et pointe du pied droit peuvent s'inter changer les rôles. Ainsi, on peut frapper ou glisser le pied sur les parties de la "Tyo Bazz Board" pour obtenir des effets de baguette ou de balais. Des grelos à la cheville droite font office de charley et un cercle de mini cimbale (tambourin sans peau) posé sur la partie droite vient compléter l'effet de cymbales.

Le choix des chaussures : Je joue avec des mocassins à semelles en caouchou dur. Après de nombreux essais, les chaussures type claquette à semmelles métal sont trop agressives. Les semelles en cuir font très bien les effets "balais" mais assez mal les sons de la grosse caisse. Mais les semelles en caouchou dur qui offrent le meilleur son (plus de graves) glissent mal pour faire les sons balai...
95c9f926e03415be1f68c763bc803555.jpgDonc j'ai pour ça une paire de sandalettes type babouche à semelle en plastique qui font très bien l'affaire. Et voilà, tout est dit !

Bientôt ici, je mettrai un extrait sonore enregistré à la maison...
Pensées bleues et bon travail !
Sib' je te vois bien sur ce coup !!!
Désolé, Dom... j'implore ton pardon !

21/06/2007

Fête de la musique à MOISSY : On s'est régalé !!!

medium_21_juin_Moissy_2007_a.jpg21 juin, 20h. Je bouscule Cath "Il faut partir. Elle me sent nerveux, com'd'ab'... La voiture est chargée, mais je n'ai que 4 places. J'ai du enlever un siège pour le matos..." Woochia est avec Moule, sa copine. Lyall fini de se préparer. On s'organise : Woochia et Moule viendront en voiture. Cath et Lyall iront à pied. On est parti.
09fcc1e5bb0e6ce73f6bfa4214efb5f7.jpgSur l'estrade devant la mairie, l'école de musique de Moissy fait son concert. C'est beau, c'est varié, du celtique irlandais au gospel en passant par le classique. Et c'est à nous. Voisins et copains sont venus en nombre...
On installe vite. On va profiter de la sono de l'école... Mais la sono larsenne dur et du coup le retour est quasi inexistant... Les micros cognent et claquent... Eric, mon voisin,surgit. Il ajuste la sono, cherche... trouve... recherche encore. C'est mieux mais ça bugue pas mal. Résultat : on laisse tomber la pédale loops et les batteries enregistrées. Trop de bugs. On va faire sans... Alors on y va comme ça, au feeling et au plus sobre. Du coup on se la joue fun et on se laisse porter par l'ambiance. Je parle peu. On enchaîne les morceaux à la volée. 0c5ca25f46bf3f23c1bc52b3fbc21075.jpgOn se concerte vite avec Woochia : on choisit les morceaux sur le moment. C'est sympa. Le public gonfle sur la pelouse. Il semble apprécier. Woochia joue bien. J'échange les sons de ma gratte. Je me lâche un peu.
On enchaîne. "Praying" à deux voix est superbe, je me régale. On se fait plaisir et ça semble communicatif...
On attaque "Paul et Adrien" avec la batterie de Mike. On tente. Je prête l'oreille pour la suivre. Ca le fait. Devant nous, les têtes bougent en cadence, quelques yeux dans le vague. Ca balance pas mal... Et puis on fait la dernière, le "knocking on Heaven's door" en shuffle. Ca groove dur encore 5 minutes. C'est fini. Ca fait une heure qu'on joue. Les mains claquent devant nous. Ca crie aussi. Sympa... Vraiment Sympa. On remballe vite. Il faut dégager. La fanfare rentre en lisse. La fête continue...
Dans la voiture Cath, qui n'est pas complimenteuse de nature, me glisse "C'était super... T'as fait vachement de progrès à la voix... et puis les percussions aux pieds étaient juste comme il fallait, pas trop fortes. On entendait bien..." Je jubile. Et Lyall ajoute "Tant pis pour la sono mais la gratte sonnait bien, la voix aussi, c'était super... Et la basse était bonne et bien présente... Ca sonnait super bien. Bravo..." N'en jetez plus, la cour est pleine...
On rentre. Je décharge la voiture... On n'a rien oublié... God, what a night of plaesure !...

Mais avant les pensées bleues, un grand merci à Isabelle WILLARD, Florence MANICOM, PHilippe MAURICE avec qui j'ai été en contact et tous les autres des équipes municipales qui on réalisé cet événement.

Bises et pensées bleues tendres.

(Les 2e et 3e photos sont de Léonie PORCHER.
Merci Eric pour ton aide et pour toutes les photos que tu m'as transmises
)

28/05/2007

On prépare la "Teuf d'la Zicmu" !

medium_18_Marches_09_06_07_011.jpgOn se prépare ! On jouera le 21 juin de 20h30 à 21h30 sur le parvis de la mairie de Moissy Cramayel , juste devant l'entrée. En l'absence de batteur, on revoit le programme et la façon de jouer chaque morceau. Il y aura la pédale loops avec les enregistrements de la batterie de Mike mais aussi je prépare plus de percus sur la "planche à pieds".
medium_Lïall_Kitty_Woochia.jpg Et puis, si Woochia tient la basse et quelques backing vocaux, il y aura surement aussi Lïall Kitty aux chœurs et autres percussions... C'est pas beau, ça ? Je vous jure, ça va l'faire...
Pensées bleues ciel !

30/04/2007

Connaissez-vous les "One Man Blues Band" ?

medium_Abner_Jay.jpgEn attendant de faire la fête de la musique sur le parvis de la mairie de Moissy Cramayel, il faut que je vous parle d'un phénomène marginal mais fabuleusement créatif. Il s'agit de l'existence de talentueux bluesmen qui font tout sur scène. Ce sont les "hommes orchestre" du blues qu'on appelle en langue Cow-boy les "One Man Band". Cette formule "One Man Blues band" a fait l'objet d'un fol engouement dans le Deep South vers les années 50 et 60.

Un jour en regardant l'émission télé "Taratata", j'ai comme vous, découvert un soir KT Tunstall, écossaisse à la voix cassée qui, seule avec sa gratte et une pédale loops nous a produit ceci (Cliquez pour esgourder) Depuis, j'ai acheté ma pedal-loops et ça a donné "Doc' & Tyo" le 14 décembre à l'Entrepont...

medium_mike_whellans.jpgMais il y a, des US à la Scandinavie, tout un courrant survivant de ces "One Man Blues Band" qui inventent de nouvelles façons de faire trés près de l'esprit ancestral du deep south et du blues "Hobo" (Les "Hobos" sont ces vagabonds en recherche de travail, figures emblématiques des années trente dont Woody Guthry a été un grand représentant et Bob Dylan un excellent disciple). La créativité est en direct, le talent immense et les motifs de rencontres élargis... j'en veux pour preuve...

Alors, petit cadeau, voici trois perles représentatives de ce fabuleux courant qui continue de m'inspirer fortement (vue ma planche à pieds ?).



medium_ShanesLoweBow2.jpgVoici le fabuleux & so scottish Mike whellans (Video ci dessus) avec qui je n'ai aucun lien de parenté, et le non moins fabuleux et très "covbois" du Colorado John-Alex Mason (cliquez sur le nom pour esgourder!) qui utilise un "lowebow", cette slide guitar inventée par Johnny LOWE. Elle est montée comme un dulcimer avec une corde basse (en bourdon : A ou D) et trois cordes de guitare (A-E-A ou D-A-D ; il y a de multiples accordages possibles en 7e ou en 9e) sur deux manches à balais accolés traversant une boite à cigares... Et dans un style Rock Hilbilly voici le puissant John Schooley dans une mise en scène très fifty's pleine de charme et de subtilités.
Ce n'est pas du gadget, juste du blues... Etonnant, non ?

medium_Bureau_à_music_30_09_06_001.jpgDocteur Mike Badaboom ayant définitivement décidé de se retirer de l'aventure le week-end dernier (l'investissement personnel et matériel semble trop lui peser...), il est inutile de préciser que je travaille dans ce sens pour me produire ainsi dès la rentrée.
Woochia veut continuer, à côté de son projet personnel plus "métal", sa collaboration tout en regretant le départ de la batterie et la fin du trio pour lequel il était venu...

Allez, ça n'a rien à voir (quoi que...), mais voici un dernier cadeau pour la route. Après ça, l'expression "jouer comme un pied" aura un tout autre sens. Shame on us et vive le travail !
Pensées bleues et à bientôt sur la route...

(heu... J'ai pas dit "fabuleux" à un moment ?...)

13:25 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (3)

26/02/2007

Blues & Tyobazzeries : ... à écouter !

medium_Doc_Tyo_à_l_Entrepont.jpgEt voici un medley de quelques morceaux joués à l'Entrepont le 14 décembre 2006, enregistrés par Alex, repiqués par Marino et médlés par mes soins sur de superbes images de Lionel ABOUKRAT.
Cliquez ICI et esgourdez !
En attente de plus vidéos dont la maitrise technologique m'échappe encore un peu...



Pensées bleues...

08/02/2007

L'offre "Tyo Bazz" s'étoffe...

medium_Tyo_Bazz_one_man_froggie_s_blues_band.jpgAu début était le solitaire. Bluesman fondamental, le troubadour qui raconte des tranches de vie en tapant du pied par terre, les doigts collés aux cordes raides de sa guitare... Au début c'était dur, le jeu incertain, l'émotion trop abrupte et le résultat accrochait mon oreille. Mais le travail aidant, l'oeuvre est aujourd'hui probante... et entend-je poindre quelqu'air d'harmonica aussi ? (l'offre existe pleinenant sous le vocable de "One Man Froggie's Blues Band"...)
(Cliquez sur les images pour les agrandir)

medium_Tyo_Bazz_Band_Duo_2.jpgEt puis était venu le temps du duo où le Mike Badaboom venait faire le Docteur Mike enrichissant de son talent, de sa présence, des milles fleurs qui fleurissent aux bouts de ses doigt les balades du Tyo...
La prestation existe aujourd'hui avec WOOCHIA à la basse et autres guitares...

medium_Tyo_Bazz_Band_trio.jpgAlors est venu le temps du trio, un rêve de Tyo, où Docteur Mike Badaboom viendrait offrir tous ses talents de batteur, de chanteur, de guitariste intermittent (du spectacle, s'entend). Il fallait un nouveau bassiste, alors "Woochia", le fils légitime du Tyo Bazz, est arrivé avec une générosité de jeux à la Bill Wyman pour un blues électrique bien cadencé. Merci Charly "Woochia" Sauret ! On est en polissage aux 18 Marches à Moissy...
Dernière minute : le trio est en stand by pour longtemp. Mike est parti. Je réoriente vers un "One Man Blues Band" !

Et puis le Tyo a continué à bosser le chant et la gratte, avide des conseils de sa tendre et douce, de Stéphanie, de Marino, et de tous les autres...
Alors, ça va l'faire, c'est sur !
Pensées bleues et à bientôt sur la route du toujours mieux...

16/12/2006

Au Crossroad à l'Entrepont

(...il y a plein de superbes photos de lionel Aboukrat et un autre article "Vu de l'intérieur" sur le site Crossroad.fr)

medium_L_entrepont_14_12_06_029.jpgVous êtes venus nombreux. La salle était pleine et ça nous a fait chaud au coeur ! On a eu de belles surprises et beaucoups de bonheur de vous voir chacun et chacune.
medium_L_entrepont_14_12_06_023.jpgL'équipe de "Super Marino" , à son image personnelle, très pro et pleine de gentiellesse, nous a dorloté. Alex et Florent nous ont ajusté un super son et nous ont fait de bien belles lumières. Merci Michel, président du Crossroad, pour ton accueil si chaleureux. Ca fait du bien de revenir à la maison !
medium_Doc_Mike_14_12_06.jpgEt puis, on a joué... On s'est fait plaisir ! Parfois, le trac me fait faire des bétises et, bon, c'est un peu arrivé. Cependant, on a joué comme on aime le faire, c'est a dire comme ça vient. Et on s'est fait quelques versions particulières de nos morceaux.
medium_TyoBazz_14_02_06.jpgOn a commencé par quelques standarts de blues revisités et puis on a attaqué les tyobazzerie. J'ai cru comprendre qu'elles vous ont plus particulièrement plues. Plus les textes pour les uns et les musiques originales pour les autres ont suscité quelques commentaires des plus gentils... Merci beaucoup.
On a passé une excellente soirée dans une ambiance des plus sympats et dans un confort d'organisation vachement appréciable.
Merci à chacun et à chacune.
C'est promis, on continue...

P.S. : les deux photos "agrandissables" sont de Lionel Aboukrat. Bravo Lionel !!! et merci...

30/11/2006

Doc' & Tyo à l'Entrepont

Voilà, retour aux sources... Nous passons à l'Entrepont d'Issy les Moulineaux dans le cadre des concerts du Crossroad (24 chemin de l'accès à la gare - c'est aux pieds de la gare RER Issy ville...). Quand nous avons quitté l'association pour cause d'un trop grand éloignement géographique, Michel "Harpo" Bertrand m'a dit : "D'accord tu t'en vas mais à condition que tu reviennes nous faire un concert... C'est possible ?" Bien sur et c'est avec un gros plaisir qu'on va le faire. Alors il m'a proposé ce jeudi 14 décembre 2006.
Donc, si on était des journalistes qui nous regardions de l'extérieur, voilà ce qu'on aurait envie de dire du duo "Doc' & Tyo" :

medium_Affiche_l_Entrepont_14_12_06.jpg"Doc & Tyo, ce sont Docteur Mike et Tyo Bazz, un duo de Blues à textes et en français qui plus est : du « franco blues», comme ils aiment à dire. Enfants illégitimes de Robert Johnson et de Georges Brassens, ils sont au carrefour de la culture blues avec son jeu sensible de l'improvisation et de la culture de la chanson à texte française, nourrie à l'ombre des Brassens, Barbara, Ferré, Ferrat et autres Gainsbourg. Les textes de Tyo Bazz (Jean-Marc SAURET) retracent tant des histoires vécues que des regards portés ça et là sur le petit monde qu'il croise. Les musiques qu'il compose pour les servir vont de la balade parfois jazzie au pur blues en douze barres. Les contributions et les arrangements de Docteur Mike (Michel PRIBILSKI) les servent avantageusement, donnant à chaque chanson un son, une couleur particulière. Chacune est à chaque fois le prétexte et l'occasion d'envolées bleues. A chaque fois, l'esprit du blues est là. Ils ont la culture du moment, de l'événement. Vous les avez vu un jour ? Demain sera encore différent..."

Et donc pensées bleues... de passion !
A très bientôt sur la route...

25/11/2006

Le "Concert à la Maison", c'est super !

medium_Concert_a_la_maison_25_11_06_005.jpgC'est un exercice vachement intéressant et très exigent. La proximité rend l’interactivité forte et très émotionnante car justement chacun renvoie immédiatement ce qu’il ressent. C'est pas un concert, c'est comme une grosse conversation entre copains et amis.

medium_Concert_a_la_maison_25_11_06_025.jpgQuelques poignées de potes et de voisins arrivent et s'installent, des qu’étaient jamais encore venus et des plus qu’habitués qui ne demandent pas où sont les toilettes et le coca. Et puis, il en arrivera d'autre pendant le set et d'autres resortiront pour un biberon ou autre. Et Mike et moi on a commencé. Au premier abord c'est très intime et émouvant même. Et puis on se fait à la chaleur. On enchaîne une première douzaine de morceaux. On modifie les réglages à la demande. On raconte un peu et on traîne les soli. On rajoute de la batterie, on en enlève. On fait une pose à la demande. etc... C'est comme ça, le « Concert à le Maison ».

…et on reprend après un verre et quelques gâteaux… finalement on ne fera pas tous les 24 morceaux prévus et pourtant on terminera bien plus tard qu'annoncé. Alors tout le monde commente. Ça fait chaud au coeur. On échange les impressions et les conseils. Et puis c'est reparti sur des projets. Des endroits où jouer. Vincent nous invite à la campagne et Saliha propose de nous brancher avec les maisons de quartier. Des projets de fête du quartier comme il y a deux ans... José raconte ses débuts à la gratte et des concert qu’il a vécu, ses aventures de musicien. La vraie vie, quoi !…

On vide un dernier coca, il est tard. On range vite… et on rève la suite…

A revivre intensément…

24/11/2006

Adieu Bobby Jr !...

medium_robert_lockwood_jr_7557.jpgDeux jours avant un autre grand interprète de talent, Robert Lockwood Jr. nous a quitté le 21 novembre depuis l'hopital de Cleveland (MS), abandonnant sa page de blues en cours... Né le 27 mars 1915 près de Helena en Arkansas, il est connu pour avoir été de longue date collaborateur de Sonny Boy Williamson II et de Chess Records, la marque phare de Chicago. A 91 ans, il n'a donc pas été que le beau-fils de Robert Johnson (le fils de sa compagne) mais aussi le partenaire privilégié de Johnny Shines. Avec ce dernier, il anima des années durant une émission de radio financée par une marque de biscuit au cours de laquelle ils invitèrent et boeuffairent avec tout le gratin musical de Chicago et d'ailleurs. Il a marqué l'histoire du blues par justement ce qu'est le blues : ancré dans une vie quotidienne, recréant l'émotion immédiate dans des morceaux "prétextes" perpétuellement réinventés avec les gens de passages et les conditions présentes. Sacré bluesman...
Dans mon article ici présent sur "L'esprit du blues", je commençais en racontant une de ses anecdotes au coté de son pote Johnny. Bobby est vraiment emblématique.
Et pour le souvenir, il était invité l'été 2004 au festival "CROSSROAD" organisé au Texas par un généreux petit gars du Surrey (E.C. pour les intimes). Sur le DVD, on le rencontre en train de nous interpréter un original "Love in Vain" sur sa définitive 12 cordes, bleue pour l’occasion et du haut de ses 89 ans...
Pensées d'un bleu profond, celui de ta douze cordes…

09:15 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (1)

20/11/2006

"Concert à la maison"

Bonjour à toutes et à tous,
medium_Doc_Tyo251106affiche.2.jpgDoc et moi, nous nous lançons dans un concept vachement sympa. C'est ce que nous appelons le "Concert à la maison". Ce n'est de fait pas vraiment nouveau puisque le concept est très vivace dans le théatre et la poésie. Il s'agit de donner des spéctacles dans des lieux petits et privés comme votre salon. Alors chaleur humaine, convivialité, vivacité et réactivité maximales sont au rendez-vous. Il nous semble que ça cole parfaitement avec l'esprit du blues...
Ca nous plait d'autant plus que ceci nous fait penser aux "Juke-Joint", comme si nous jouions à une réactivation à la française. On commence samedi et où ça ? Et bien à ma maison à Moissy pour quelques pôtes et les voisins sur la place.
On vous raccontera comment nos pôtes et amis ont réagi.
A très bientôt et pensées bleues
Tyo